Aller au contenu principal

Nouvelles

Colloquium – Sarah-Anne Arsenault

1 avril 2025
Cette semaine, dans le cadre du colloquium de l’OICRM-ULaval, nous aurons le plaisir d’accueillir Sarah-Anne Arsenault, étudiante au doctorat en musicologie à l’Université Laval. Sa présentation s’intitule « Les aléas de la recherche au doctorat : la souplesse cognitive comme boussole ». En voici le résumé: « « Il faut rester ouverte aux surprises que peut faire surgir la recherche ». Ce conseil de ma directrice, j’ai tenté de le suivre durant tout mon parcours d’étudiante-chercheuse, et j’en ai éprouvé la pertinence à de nombreuses reprises. Si, au cours d’un processus de recherche, les imprévus peuvent nous déstabiliser au point de nous démoraliser ou de nous figer complètement, il est aussi possible de les appréhender comme des « surprises » qui nous invitent à repenser des portions de notre projet, souvent pour le mieux. Dans cette communication, je décrirai les aléas de mon propre parcours doctoral, lors duquel j’ai été amenée à modifier ma problématique trois fois, pour enfin arriver à mon projet actuel. Je souhaite ainsi illustrer l’importance de faire preuve de souplesse cognitive devant l’imprévu en recherche, afin de transformer les blocages et les déceptions en défis intellectuels stimulants et essentiels à notre processus. » Candidate au doctorat en musicologie/recherche-création sous la direction de Sophie Stévance, Sarah-Anne Arsenault a réalisé son mémoire de maîtrise sur le processus de co-création d’une chanson avec des jeunes. Dans son projet doctoral, soutenu par une bourse du CRSH, elle s’intéresse aux effets de la spécialisation en interprétation classique ou jazz sur les pratiques d’écoute, d’interprétation et de (co)création des étudiants. Plus largement, elle s’interroge sur l’adéquation entre les programmes en musique et la réalité du monde musical professionnel, qu’elle sillonne elle-même comme directrice vocale et compositrice depuis 2017. Avec son partenaire Dillon Hatcher, elle a co-signé la musique de nombreuses pièces de théâtre à Québec et à Montréal, l’une d’elles leur valant le Prix Bernard-Bonnier 2022-2023. En solo, Sarah-Anne a notamment composé la musique d’un des tableaux du parcours Où tu vas quand tu dors en marchant…? 2024-2025 et celle de trois chansons pour la série Passe-Partout (Télé-Québec). La présentation aura lieu via Zoom, le vendredi 4 avril, à 9h. Vous pourrez y accéder en visitant le lien suivant: Lien vers la présentation

Appel à contributions – Musiques : recherches interdisciplinaires

18 mars 2025
APPEL À CONTRIBUTIONS Écologies sonores : Pratiques d’enregistrement et d’écoute entre recherche, création et engagement éthiqueNuméro thématique de la revue Musiques: Recherches interdisciplinaires dirigé par Noémie Favennec-Brun et Pierrick Lefranc. Au cours des années 1970, l’écologie acoustique de Murray Schafer a renforcé la connexion entre les pratiquesd’enregistrement sonore et l’engagement écologique autour de la notion de « paysage sonore » (Schafer et al. 2010).Il fut l’un des premiers à poser cette question essentielle : comment le son façonne-t-il notre perception du mondeet notre rapport à l’environnement? Aujourd’hui, une diversité croissante d’acteurs explore l’enregistrement de terrain à la fois comme un outil derecherche, de création et d’interaction avec l’environnement (Solomos 2025). Cette dynamique s’inscrit dans lacontinuité de la démocratisation des pratiques d’enregistrement de terrain, amorcée dans les années 1960 avecl’apparition d’enregistreurs portatifs, et qui s’est développée ces dernières années (Sterne et Boidy 2015). Actuellement, dans différents champs disciplinaires, on voit s’intensifier le recours à des pratiques d’enregistrementet d’écoute qui, bien que désignées par différents termes — audionaturalisme, field recording, acousmatique,ethnographie sonore, balade sonore, recherche-création, bioacoustique, paysage sonore, phonographie,cartographie sonore, etc.— partagent un « air de famille » (Wittgenstein 1996). Ce que l’on peut regrouper sous l’appellation de « pratiques sonores (sound practices) » (Louro et al. 2020) produitdes objets — paysage sonore, podcast, ethnographie sonore, création électroacoustique, sieste sonore, etc. — quis’imposent aujourd’hui comme de véritables « œuvres-frontières » (Aït-Touati 2012; Fourmentraux 2019), oscillantentre technique et perception, entre recherche scientifique et création artistique, entre document et expressionsonore. Ainsi, il semble intéressant d’approfondir la question initiale posée par Murray Schafer en croisant le regarddes artistes avec ceux de chercheurs. Comment la pratique d’une même activité d’enregistrement et d’écoute dans des contextes d’énonciationou de captation différents influence-t-elle la signification et la réception des enregistrements sonores? Comment l’enregistrement et l’écoute façonnent-ils notre manière de penser et percevoir le monde? Comment les enregistrements modifient-ils la relation entre écologie(s), société et création artistique? Quel impact des dispositifs techniques (micros, enregistreurs) sur l’évolution de ces différentes disciplines?Ce numéro propose d’examiner comment la diversité des pratiques du sonore ouvre, chacune à leur façon, la voieà une sensibilisation renouvelée et à des actions concrètes à l’interface de l’art, de la science et de la société. Faceaux enjeux écologiques actuels, comment l’écoute et la captation sonore peuvent-elles éveiller de nouvelles formesd’engagement et contribuer à l’évolution de disciplines scientifiques et artistiques? Axes thématiques proposés Écologie du son et enjeux environnementauxPréservation des paysages acoustiques ou l’écoute comme outil de sensibilisation et d’action écologique : Quel rôlela prise de son environnementale peut-elle jouer pour documenter, analyser et agir face à des phénomènes commela pollution sonore ? Plus largement, comment contribue-t-elle à façonner notre rapport à l’environnement, entreregard « sur » et « dans » le paysage (Ingold 2022)? Chasse et traque sonore : Quelle analogie?De la chasse traditionnelle à la traque sonore, imiter, observer, comprendre : Quelle est la portée éthiquede l’enregistrement et de l’écoute en tant qu’activités? Expériences d’écoute et transformation de la perceptionLe paysage sonore comme mode de narration ou d’interprétation du monde : Comment ces expériencestransforment-elles notre rapport au monde et notre engagement esthétique ou écologique? Quelle influence lescontextes d’écoute et les intentions des auditeurs exercent-ils sur la perception et la réception des paysages sonores? Objectif finalL’objectif de ce numéro est de créer un espace de dialogue et de réflexion réunissant artistes, chercheurs, naturalistes,anthropologues, philosophes, etc. Il se veut un laboratoire d’idées sur la manière dont le son et l’écoute influencentnos représentations du vivant, notre rapport à l’environnement et nos engagements esthétiques et politiques. Appel à contributionNous accueillons des contributions en anglais et en français. Les propositions doivent inclure un résumé (300mots), ainsi que les noms, affiliation et une courte biographie (150 mots) des auteur·rice·s. Les propositions sontà envoyer aux éditeur·rice·s invité·e·s avant le 20 avril 2025 à revueecologiessonores@gmail.com.Un retour sera communiqué d’ici le 6 mai 2025. Les manuscrits complets devront être soumis au plus tard le 28septembre 2025 via le site web de la revue : https://revues.ulaval.ca/ojs/index.php/musiques/about/submissions. Bibliographie Aït-Touati, Frédérique. 2012. « Frontières, territoires, passages : pour une cartographie des savoirs ». Acta Fabula 13 (4). https://doi.org/10.58282/acta.6958. Fourmentraux, Jean-Paul. 2019. « Œuvres frontières : art, science, technologie ». antiAtlas Journal 3. : https://www.antiatlas-journal.net/03-œuvres-frontieres-art-sciences-technologie. Ingold, Tim. 2022. The Perception of the Environment: Essays on Livelihood, Dwelling and Skill. New edition. London : Routledge. Louro, Ivo, Margarida Mendes, Daniel Paiva, et Iñigo Sánchez-Fuarros. 2020. « A Sonic Anthropocene. Sound Practices in a Changing Environment ». Cadernos de arte e antropologia, no Vol. 10, No 1 (avril), 3‑17. https://doi.org/10.4000/cadernosaa.3377. Schafer, R. Murray, Nicolas Misdariis, Patrick Susini, et Sylvette Gleize. 2010. Le paysage sonore : le monde comme musique. Collection Domaine sauvage. Paris : Éd. Wildproject. Solomos, Makis. 2025. Pour une écologie de la musique et du son – Le vivant, le mental et le social dans la musique, les arts sonores et les artivismes d’aujourd’hui. Les Presses du réel. Paris. Sterne, Jonathan, et Maxime Boidy. 2015. Une histoire de la modernité sonore. La rue musicale. Paris : la Découverte Philharmonie de Paris-Cité de la musique. Wittgenstein, Ludwig. 1996. Le cahier bleu et Le cahier brun. Bibliothèque de philosophie. Paris : Gallimard.

Colloquium – Francis Dubé

17 mars 2025
Cette semaine, dans le cadre du colloquium de l’OICRM-ULaval, nous aurons le plaisir d’accueillir Francis Dubé, professeur titulaire en éducation musicale. Sa présentation prendra la forme d’un atelier qui s’intitule « Optimiser la recherche en musique avec l’IA : Introduction à SciSpace et Elicit ». L’intelligence artificielle transforme la manière dont nous menons désormais la recherche documentaire en musique. Cette présentation propose une introduction pratique à SciSpace et Elicit, deux outils d’IA conçus pour accélérer l’exploration des sources, analyser les articles scientifiques et extraire les idées clés. Nous examinerons leurs fonctionnalités, leurs atouts et leurs limites, tout en proposant des stratégies pour optimiser leur usage, y compris dans leurs versions gratuites. Cette présentation vise à outiller les étudiant·e·s en musique afin qu’ils et elles puissent exploiter ces technologies de manière critique et efficace dans leurs travaux académiques. Nous invitons donc les personnes intéressées à participer à cet atelier à créer un compte sur les deux plateformes et à les tester sommairement au préalable. Nous vous invitons également à préparer trois questions de recherches pour l’exercice. Francis Dubé est professeur à la Faculté de musique de l’Université Laval et directeur de l’Université des jeux(nes) musiciens (UJM). Spécialiste en pédagogie musicale, il explore l’intégration des jeux éducatifs et des technologies numériques dans l’apprentissage instrumental. Ses travaux de recherche portent sur l’influence des approches ludiques en musique pour optimiser la recherche en pédagogie musicale extrascolaire. Engagé dans la formation des enseignants, il développe des stratégies innovantes pour favoriser la créativité et l’engagement des élèves dans les contextes extrascolaires et académiques. La séance se tiendra via Zoom, le vendredi 21 mars, à 9h. Vous pourrez y accéder en suivant le lien ci-dessous. Accéder à la séance

Colloquium – Marianne Poulin

20 février 2025
Cette semaine, dans le cadre du Colloquium de l’OICRM-ULaval, nous aurons le plaisir d’accueillir Marianne Poulin, étudiante à la maîtrise en musicologie. Sa présentation s’intitule « Synthèse historique de la place de la musique dans les œuvres de Vassily Kandinsky au XXe siècle : le rôle de l’intermédialité ». Résumé La fin du 19e siècle et le début 20e siècle fut une période de grand changement dans les arts, tant visuels que musicaux. La modernité permit aux artistes de sortir des chantiers battus et de faire plusieurs expérimentations. C’est grâce à ces expérimentations que l’art abstrait, la musique atonale et dodécaphonique, virent le jour. Ce monde de nouveauté a permis aux artistes d’ouvrir leurs horizons et ainsi d’inclure d’autres arts dans leurs œuvres ; c’est le cas de Vassily Kandinsky. Étant synesthète (il voyait des couleurs lorsqu’il entendait de la musique), il utilisa cette capacité dans son processus de création artistique. En s’appuyant sur l’analyse de trois de ces œuvres couvrant différentes périodes de sa carrière : The Blue Rider (1903), Composition VII (1913) ainsi que Composition X (1939), nous porterons un regard sur l’utilisation de la musique dans ces toiles en prenant en considération la synesthésie de l’artiste. Notice biographique Marianne Poulin est étudiante à la maitrise en musicologie sous la direction de Sophie Stévance. Elle est titulaire d’un baccalauréat en musicologie de l’Université Laval, et d’un baccalauréat en histoire de l’art de l’Université de Montréal. Cette double formation a fortement influencé le choix de son sujet de recherche. Elle a toujours été intéressée aux échanges entre les arts, et plus spécialement à la synesthésie. Grâce à ces deux baccalauréats, Marianne a maintenant les compétences nécessaires pour faire l’analyse d’œuvres intermédiales sans négliger l’un des deux domaines utilisés dans celles-ci. La séance se tiendra via Zoom, vendredi le 27 février, à 9h. Vous pourrez y accéder en visitant le lien ci-dessous. Séance Zoom

Colloquium – Serge Lacasse

4 février 2025
Cette semaine, dans le cadre du Colloquium de l’OICRM-ULaval, nous aurons le plaisir d’accueillir Serge Lacasse, professeur titulaire en musicologie. Sa présentation s’intitule « L’IA générative en musique : état des lieux et pistes esthétiques », dont voici le résumé: « Cette présentation fera d’abord le point sur l’état d’avancement des outils d’intelligence artificielle générative en musique. Nous nous questionnerons ensuite, dans la foulée des travaux de Lev Manovich et Emanuele Arielli, sur les enjeux d’ordre esthétique que soulèvent le recours à l’IA en arts, et plus particulièrement en musique. » Spécialiste de la musique populaire et de l’enregistrement sonore, Serge Lacasse est professeur titulaire en musicologie à la Faculté de musique de l’Université Laval, directeur des programmes de musicologie et directeur du Laboratoire audionumérique de recherche et de création (LARC). Privilégiant une approche interdisciplinaire, les recherches de Lacasse portent sur plusieurs aspects de l’esthétique de la musique populaire enregistrée. Il mène également des projets de création, dont la musique de piano de Prof. Lacasse et le projet Hits for HIIT avec sa collègue Sophie Stévance. La séance aura lieu sur Zoom, vendredi le 7 février à 9h. Vous pourrez accéder à la séance en suivant le lien ci-dessous. Lien de la séance

Colloquium 24 Janvier – Valentin Soulard

20 janvier 2025
Cette semaine, dans le cadre du Colloquium de l’OICRM-ULaval, nous recevrons Valentin Soulard, étudiant au doctorat en éducation musicale. Il viendra présenter son travail dans une présentation intitulée « Encourager la persévérance, la créativité et la réflexivité des jeunes apprentis musiciens : une intervention motivationnelle » dont voici le résumé: « La recherche scientifique de la dernière décennie atteste des nombreux bienfaits de la musique et du jeu instrumental pour le développement et l’épanouissement des jeunes. Pourtant, la pratique musicale connait un déclin important et constant depuis quelques années, au Québec comme ailleurs dans le monde. Pour pallier ce déclin chez les jeunes apprentis musiciens, une intervention motivationnelle sera effectuée auprès d’eux et de leurs professeurs. D’une part, les jeunes instrumentistes seront conviés au sein d’une communauté de pratique, rassemblée sur une application mobile modérée et animée par le chercheur. D’autre part, les professeurs seront invités dans le cadre d’une communauté de développement professionnel, coordonnée par le chercheur, à propos des stratégies pédagogiques qui favorisent la motivation, entre autres. Des données seront collectées en amont, au fil, et en aval de l’intervention qui durera entre 3 et 6 mois, dans le but de savoir si l’intervention aura permis d’améliorer la qualité de la motivation des jeunes musiciens, mais aussi leur créativité, leur réflexivité et ultimement, leur persistance. Pour l’instant, aucune étude de la sorte n’a vraisemblablement été conduite, a fortiori dans la francophonie. De plus, la méthode considérée est innovante, pragmatique et promet de produire des résultats facilement transférables au milieu pratique. Enfin, le projet est en adéquation avec les modes de communication et d’interaction des jeunes du XXIe siècle, et garantit d’établir les lignes directrices pour intervenir auprès du plus grand nombre, éventuellement dans d’autres disciplines artistiques ou domaines de la connaissance. » Étudiant au Doctorat en musique – éducation musicale de l’Université Laval, Valentin est titulaire d’une Maitrise en musique – pédagogie instrumentale et d’une Maitrise en musique – interprétation soliste de l’Université Laval. Il a auparavant complété une Licence de sciences humaines et sociales – mention musique et musicologie à l’Université de Tours. En tant que batteur-percussionniste, il s’est illustré sur les scènes musicales yonnaise et tourangelle avec des ensembles de jazz informels. Au Québec, il continue de se produire avec des formations éphémères de jazz et joue aussi sporadiquement avec des fanfares, comme La Fanfarniente della Strada sous la direction de Pierre Langevin, Les Chats de Ruelles de Frédéric Brunet et La Drumline du Rouge et Or, menée par Jean-David Vien, entre autres. Plus récemment, il a participé à l’enregistrement de l’album de thèse du vibraphoniste Joel Turgeon. Conjointement aux études et aux performances musicales, Valentin travaille comme auxiliaire de recherche et assistant d’enseignement à la Faculté de musique de l’Université Laval. Il enseigne par ailleurs dans l’école de Québec de l’organisme à but non lucratif Jeunes musiciens du monde (JMM) et au sein du laboratoire vivant de l’Université des jeux(nes) musiciens (UJM). Concernant la recherche, Valentin Soulard travaille sur la motivation, la créativité et la réflexivité des apprentis musiciens. Son projet de thèse (ÉPAMG, OICRM-UL) a pour objectif de développer un programme d’intervention motivationnelle auprès des jeunes qui jouent d’un instrument de musique en milieu extrascolaire, sous la forme d’une communauté de pratique en réseau. La séance se tiendra sur Zoom, le vendredi 24 janvier, à 9h. Lien de la séance

Journée d’études et lancement du livre d’Anthony Grégoire

14 janvier 2025
L’OICRM-ULaval est heureux de vous inviter à la journée d’études « Identité & performance en musique » qui se tiendra vendredi le 31 janvier prochain, dès 13h, à la salle 4835 du pavillon Casault. Cette journée est l’occasion de souligner par le fait même le lancement du livre Le mbilim comme vecteur de continuité et de changement chez les Noons du Sénégal par Anthony Grégoire. Anthony est ethnomusicologue, chargé d’enseignement à la Faculté de musique, et cet ouvrage est le résultat de ses recherches des 14 dernières années au sein de la communauté noon, au Sénégal. À travers le mbilim des Noons, leur pratique culturelle traditionnelle, Anthony démontre qu’il est possible, grâce à l’étude des pratiques musicales sur un terrain ethnographique, de comprendre la rencontre interculturelle dans un temps continu et de rendre compte des dynamiques de construction d’une identité culturelle dans l’espace politique et socioculturel. Cette journée d’études sera donc l’occasion d’échanger sur les grands thèmes de son ouvrage, l’identité et la performance en musique, notamment avec les contributions de Serge Lacasse (musicologue, ULaval), Bob W. White (anthropologue, UMontréal) et Gérald Côté (ethnomusicologue, ULaval). L’événement est gratuit et ouvert à toutes et tous et se terminera avec des bouchées pour souligner l’événement. Vous devez vous inscrire d’ici le 27 janvier pour participer à l’événement. Inscription

Parution du second numéro de la revue « Musiques: recherches interdisciplinaires »

17 Décembre 2024
Nous sommes heureux de vous annoncer la parution du second numéro de la revue de l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique de l’Université Laval (OICRM-Laval) « Musiques: recherches interdisciplinaires ». En accès libre ! La thématique de ce nouveau numéro est intitulée « Pédagogie, idéologie et phénoménologie ». On y retrouve une introduction, deux articles, un essai ainsi qu’une recension. Nous tenons à remercier l’équipe de création et de gestion de la revue, ainsi que tous les auteurs dont le travail a permis la réalisation de ce nouveau numéro. La revue est accessible en suivant le lien ci-dessous. Lien vers la revue

Colloquium 11 octobre 2024 – Anthony Grégoire

7 octobre 2024
Cette semaine, dans le cadre du Colloquium de l’OICRM-ULaval, nous aurons le plaisir d’accueillir Anthony Grégoire, chargé d’enseignement à la Faculté de musique de l’Université Laval. Sa présentation s’intitule « Numériser la performance : intelligence artificielle, danse et identité chez les Noons (Sénégal) ». Résumé: Cette communication présente les recherches actuelles d’Anthony dont l’objectif principal est de documenter l’émergence et la diversification d’une identité « autochtone » contemporaine en Afrique sub-saharienne. Ce processus, observé chez les Noons de la région de Thiès, au Sénégal, se manifeste entre autres lors de performances de mbilim conjuguant danse et musique. Cette performance y est ainsi documentée à travers la relation entre les pas de danse et les rythmes de tambour. Une spécificité de la pratique du mbilim est l’association d’un rythme musical tambouriné précis pour chaque individu qui se voit rythmiquement associé à son lignage, son village et son sous-groupe ethnique. Ainsi, l’expression de l’identité noon et la transmission traditionnelle de la communauté se fait majoritairement à travers la danse. Il est ici proposé d’aborder comment la captation des différents rythmes dansés et leur superposition aux déclinaisons rythmiques des cinq tambours sabar constitutifs d’une performance de mbilim peut être faite dans une optique de numérisation de la performance dansée afin de la transposer en studio. Les objectifs du projet qui seront présentés sont : 1) concevoir et réaliser une infrastructure numérique pour l’analyse de la performance par intelligence artificielle; 2) déterminer les éléments-clés de l’identité noon tels qu’exprimés par la communauté; 3) identifier les rapports qu’entretiennent la danse et la musique avec cette identité plurielle dans une approche de recherche-création (Stévance et Lacasse, 2018) pour la valorisation artistique et identitaire des membres de la communauté noon. Cette recherche porte un regard nouveau sur les dynamiques de reconnaissance identitaire observables dans les arts performatifs afin de mieux rendre compte des interactions entre musique et danse, sans opérer une séparation ontologique, et en ramenant la place et l’implication du corps dans la performance musicale (Desroches, Stévance et Lacasse 2014). Notice biographique: Anthony Grégoire est titulaire d’un double doctorat en anthropologie et en ethnomusicologie. Chargé d’enseignement à la Faculté de musique de l’Université Laval, il est spécialisé dans les dynamiques interculturelles et postcoloniales en Afrique de l’Ouest et la performance identitaire en musique. Il s’intéresse à l’émergence de nouvelles dynamiques autochtones dans les arts performatifs en Afrique de l’Ouest et leur négociation interculturelle pour un espace de revendication sociopolitique dans la sphère publique. Anthony est l’auteur d’une monographie sur la performance du mbilim et est coordonnateur de la revue de l’OICRM-UL, Musiques: Recherches interdisciplinaires. La séance aura lieu le vendredi 11 octobre 2024, via Zoom. Vous pouvez y accéder en consultant le lien ci-dessous. Lien de la séance

Colloquium 27 septembre 2024 – Joëlle Bissonnette

24 septembre 2024
Cette semaine, dans le cadre du Colloquium de l’OICRM-ULaval, nous aurons le plaisir d’accueillir Joëlle Bissonnette, professeure au Département de management de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. Sa présentation s’intitule « L’entrepreneuriat en musique dans une diversité de contextes et populations ». Voici le résumé de cette communication: Lors de cette présentation, Joëlle Bissonnette offrira un aperçu de ses recherches récentes et en cours sur l’entrepreneuriat en musique dans les minorités linguistiques et chez les femmes. Ses recherches dans les minorités linguistiques lui permettent notamment d’aborder les tensions que peuvent rencontrer les artistes qui deviennent entrepreneur·es et les pratiques qu’ils et elles mettent en place en réponse à ces tensions. Quant à ses recherches sur les femmes entrepreneures, elles l’amènent à traiter des caractéristiques de leurs entreprises, de leurs besoins en accompagnement ainsi que des enjeux que pose le vieillissement dans le milieu musical. Joëlle Bissonnette est professeure au Département de management de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. Ses recherches portent sur la gestion et l’entrepreneuriat dans les secteurs artistiques et culturels, et ce, dans les minorités linguistiques, dans les petites sociétés et chez les femmes. Ses travaux sont notamment diffusés dans Journal of Business Ethics, Revue de l’entrepreneuriat, Poetics, Revue internationale PME et Artivate : A journal of entrepreneurship in the arts de même qu’auprès d’organismes sectoriels et d’instances gouvernementales. Elle collabore avec des acteurs et actrices des secteurs artistiques et culturels pour réaliser des recherches qui parlent des et aux personnes qui travaillent dans ces secteurs. Elle a notamment réalisé, pour et avec la collaboration de la Fondation Musicaction, l’étude Les femmes dans l’industrie musicale canadienne francophone (2022). La séance se tiendra sur la plateforme Zoom, vendredi le 27 septembre 2024, à 9h. Vous pourrez y accéder en consultant le lien ci-dessous. Lien vers la présentation

Colloque Fono « Les festivals de musique : organisation, enjeux et perspectives »

4 septembre 2024
Le colloque Fono « Les festivals de musique : organisation, enjeux et perspectives », organisé par l’OICRM-ULaval, se tiendra le 12 septembre prochain dès 9h à la Salle Henri-Gagnon de la Faculté de musique de l’Université Laval. Il marquera le lancement du Festival Fono, qui se déroulera les 13 et 14 septembre sur le campus de l’Université Laval. L’inscription est obligatoire. Vous trouverez la programmation détaillée de l’événement ci-dessous. Inscription Programmation complète